L’on sait que Google n’apprécie guère le contenu dupliqué. Ce « copier-coller », d’un site à un autre site, est largement sanctionné par l’algorithme Panda dans le cadre du référencement. Et c’est bien normal : l’internaute y a ainsi tout à y gagner en se faisant moins tromper. Google, lui, de son côté, en retire davantage de pertinence pour fidéliser les internautes. Outre le duplicate content intentionnel, dans le but de multiplier à l’infini les points d’entrée, il existe aussi la duplication non recherchée, celle qui provient par exemple de la fourniture par le fabricant de fiches-produits ou le descriptif de services standardisés. Si les balises sont correctement mises en place (canoniques), les prises en compte de ces doublons, par le moteur de recherche seront moindres quant à leurs conséquences. Enfin il y a les copiages réalisés tout bonnement par d’autres sites : mieux vaut les surveiller directement sur Google ou via des outils ad hoc (ex Copysscape Plagiarism Checker), sous peine de subir des sanctions injustifiées et de se voir déposséder de son œuvre!

Et pour les images et les schémas ? La même logique se met doucement en place. La technique a pris du retard dans ce domaine, mais il est en passe d’être comblé. Il existe aujourd’hui des logiciels qui retrouvent sur la toile les images semblables (ex Tineye Reverse Image). Plus fort encore : Google Chrome, qui propose de rechercher les images similaires et qui y parvient dans le même timing que ses recherches habituelles. Pour ce faire : recherche d’un site, clic droit sur une image, clic sur Recherche cette image sur Google. Le résultat est bluffant ! Cela veut bien dire qu’après une période de tests, la firme de Montain View appliquera la même logique que pour les textes, avec les mêmes conséquences que pour celles annoncées avec Panda. Le mieux reste alors d’anticiper dès à présent cette situation, en optant pour toujours plus d’originalité.