Avec son annonce sur la prise en compte des « mobiles » dans son algorithme de classement, Google donne un sérieux coup de main aux référenceurs. L’événement est médiatisé dans le monde entier, auprès d’un très large public, comme c’est le cas en France. Résultat : les sites les plus anciens ont l’opportunité de passer le test « mobile friendly » proposé par le géant américain (https://www.google.com/webmasters/tools/mobile-friendly/?hl=fr ) et ce, autant à l’initiative des gestionnaires de ces sites que de leurs conseils bienveillants en référencement. Au-delà de la réponse binaire, Google préconise les solutions adéquates, du moins les pistes pour rectifier le tir.

L’enjeu vise à disposer d’un site compatible avec les mobiles et tablettes, ceux-ci étant devenus les principales sources de consultation des internautes. Cela veut dire entre autres une lecture facile sur ces écrans de poche, avec des caractères suffisamment gros, des textes calibrés pour éviter de jouer en permanence sur le curseur de défilement, ou encore la possibilité de cliquer tout simplement sur les liens lorsque ceux-ci existent. Bref, une lecture naturelle en quelque sorte !

Ce 21 avril consacre ainsi l’avènement de tous nos récents compagnons de vie. S’ils ne peuvent être facilement consultés, ces sites ne méritent plus d’être proposés par les moteurs de recherche. Leur déclassement devient ainsi l’infamie. Et le fait d’officialiser cette prise en compte redonne, si besoin était, aux référenceurs, l’opportunité de s’intégrer davantage dans la conception et le vécu des sites. Google a ainsi comptabilisé la mutation de 4,7% des sites depuis la date affichée du Mobilegeddon -comme l’ont baptisés les Américains- il y a deux mois.

A noter que le test est l’occasion de vérifier les « bonnes pratiques » de son site, en particulier sa vitesse de chargement (https://developers.google.com/speed/pagespeed/insights/ ). Ce critère deviendra-t-il disqualifiant ces prochains mois ? C’est en tous cas, l’un des intérêts partagés de Google et de ceux des internautes.